Paroles de rentrée

Rencontre avec des enseignants
avant la reprise des cours en Auvergne et Limousin

Crainte, incertitude, inconnu, excitation... A la veille de la rentrée des classes, des enseignants nous ont fait part de leur état d'esprit et de leur vision de leur métier. Témoignages.

"Une rentrée dans l'inconnu"

Clémence Renard effectuera sa deuxième année en tant que professeur de Français, avec du changement. A 24 ans, après avoir passé une année dans un collège Les Prés à Issoire, la jeune aveyronnaise, venue faire ses études à Clermont-Ferrand en 2009, est mutée à Toulouse dans un établissement classé en Réseau d'Education Prioritaire (REP).

"Excitée de commencer une nouvelle vie"

A 24 ans, Pauline Aurières fera cette année sa rentrée au lycée Marie Laurencin à Riom. Quelques jours avant de se retrouver face à ses tous premiers élèves, elle avoue avoir une certaine appréhension mais être pressée que ce grand moment arrive.

"Essayer de conserver un semblant d'autorité"

A part quatre semaines de stages, Léo Diglé n'a jamais enseigné. Cette rentrée qu'il va faire au lycée professionnel Amédée Gasquet à Clermont-Ferrand est donc une grande première. Psychologiquement, il est prêt. Et il sait même quel genre de professeur il veut être.

"En apprendre plus sur moi-même"

A 25 ans, Cindy Paysnel effectuera sa première rentrée au lycée Lafayette de Clermont-Ferrand avec deux classes de Première. Et même si ce n'est pas se première expérience - elle a déjà occupé divers postes en tant que contractuelle - elle le vit avec une certaine appréhension.

"Préparé en théorie"

Cette année, François Victorien, 25 ans, sera professeur dans un lycée professionnel de Saint-Eloy-les-Mines. Il avoue être un peu stressé, mais pressé d'essayer d'intéresser ses élèves à ses matières : le Français, l'Histoire et la Géographie.

"J'étais journaliste pigiste"

Fanny Delachaux est professeur des écoles dans cinq établissements du Cantal dont un poste à mi-temps à Labesserette, le vendredi à Lacapelle-del-Fraisse et un jour de décharge de direction (Lacapelle-del-Fraisse, Ladinhac et deux écoles d'Aurillac) Il y a trois ans, cette ancienne journaliste a décidé de se reconvertir dans l'enseignement. C'est sa première rentrée en tant que titulaire.'

"Construire un parcours de vie avec les élèves"

Céline Burlaud est enseignante depuis 18 ans dans le domaine des sciences et technologies de la santé et du social. Après des études de droit à Clermont-Ferrand, elle intègre l'IUFM en région parisienne. Elle y enseigne sa matière un an avant d'arriver en 1998 au lycée Jean-Favard de Guéret. Elle avoue aujourd'hui, qu'à chaque rentrée, elle a l'impression de repartir de zéro. Ce qu'elle aime par dessus tout, c'est le contact avec ses élèves. Pour Céline, il n' a pas que l'aspect étude et professionnel mais de plus en plus la citoyenneté.

"Transmettre une passion"

Fraîchement diplômé, Hugo Courtel enseigne les sciences économiques et sociale pour la première fois au lycée Jean-Favard de Guéret. Après des études à l'IUFM de Toulouse, il enseigne cette matière depuis maintenant trois ans. Pour lui, être professeur aujourd'hui, c'est plus que transmettre des savoirs. C'est aussi transmettre les valeurs de la vie en société pour éclairer les jeunes dans leur vie future.

"Très impatiente"

Originaire de Montluçon, Julie Soleilhet, 28 ans, a débuté sa carrière de professeur documentaliste dans l'académie de Versailles. Après trois ans en région parisienne, c'est donc avec une grande joie qu'elle a appris sa nomination lors de cette rentrée au collège d'Ahun (Creuse), pour exercer un métier qui l'enthousiasme. "Depuis que j'ai eu le concours, je suis heureuse et épanouie", concède la jeune femme de 28 ans. Après avoir rencontré ses collègues et les élèves, elle espère rapidement mener à bien des projets dans son centre de documentation. Car comme elle le rappelle, " je n'aime pas être toute seule dans mon CDI car il faut qu'il vive".

"Assez stressée"

Emma Villuendas a 24 ans, Originaire de Brioude, elle s'est orientée après le bac vers des études de Psychologie à Clermont-Ferrand, pendant quatre ans. Elle s'est ensuite dirigée vers un master enseignement et a passé le concours de professeur des écoles, qu'elle a obtenu en juillet en se hissant à la 40ème place, sur plusieurs centaines de candidats. Si Emma aurait préféré enseigner auprès d'élèves de primaire, elle a été affectée à Brives-Charensac et enseignera en première section de maternelle, à mi-temps, comme tous les jeunes franchement diplômés, Le reste de son temps, elle poursuivra sa formation à l'Ecole supérieure du professorat et de l'éducation, au Puy-en-Velay, où elle s'est installée. Bien que stressée avant cette première rentrée, le mardi 1er septembre, Emma reste motivée par le fait de transmettre un savoir aux élèves, et de les voir progresser de jour en jour.