Ces Tarnais qui s'illustrent sur les réseaux sociaux

Facebook, YouTube, Twitter, Snapchat, Instagram... ils sont partout


Selon le Crédoc, 84 % des Français de moins de 40 ans ont utilisé les réseaux sociaux en 2016. Et si les plus de 40 ans sont moins nombreux à s'y frotter, ils ne sont pas en reste. Résultat ? 27,4 millions de visiteurs uniques par mois sur Facebook d'après Médiamétrie (8,3 millions par jour), 25 millions sur YouTube (4,4 millions par jour), 5,8 millions sur Twitter (600.000 par jour)... sur les seuls ordinateurs de bureau ! Mais les chiffres grimpent sur mobile. 

Quel sera bientôt le muscle le plus utilisé du corps humain ? Vous donnez votre langue au tchat ? Le long fléchisseur du pouce ! 85 % des utilisateurs des réseaux sociaux y accèdent via mobile. Il suffit de regarder les terrasses des cafés, à Albi, Castres ou ailleurs, pour constater que, même dans les grandes tablées, le téléphone portable n'est jamais très loin de la sainte tasse… au mieux, ou au pire, selon votre point de vue sur le sujet ! Bien souvent, il vit sa vie entre des doigts agiles, même pendant des conversations «réelles». 

L'audience sur mobile

Pour 53 % des 12-17 ans, les réseaux sociaux sont l'un des deux services dont ils auraient le plus de mal à se passer (avec les films et les vidéos sur Internet). Ce sont eux qui ont fait grimper les stats de Snapchat ou Instagram en flèche. Lassés de voir leurs parents regarder par-dessus leur épaule sur Facebook, ils cherchent la nouveauté… À ce petit jeu, Snapchat, Instagram et YouTube ont incontestablement une longueur d'avance chez les plus jeunes d'entre nous. Les défis y sont permanents. Et les Tarnais, en la matière, ont du répondant. 

Bottle flip, mannequin challenge… ils zappent comme les autres, partagent, et passent à autre chose. Mais il y a un domaine dans lequel ils semblent passer maître : les vidéos de fitness. L'Albigeois Tibo Inshape a ouvert la voie. Et fait des émules. Pour eux, Facebook, Twitter ou Instagram sont des relais. Pour d'autres, il s'agit de nouveaux moyens pour s'informer. D'ici la fin de l'année, eMarketer prévoit que les Français ne passeront plus que 35 minutes par jour à lire du contenu print (journaux et magazines), contre 3 h 51 devant la télévision et… 3h58 sur le digital.

Béatrice Dillies

Des Tarnais sur les traces du YouTubeur 
Tibo Inshape

Tibo Inshape, phénomène de la musculation en France, âgé de 24 ans et originaire de la ville d'Albi, a actuellement près de 3 millions d'abonnés sur YouTube. Il a inspiré de nombreux adeptes de la musculation pour leurs projets internet. Et même donné des coups de main à certains, comme Loïc Baroni, un autre Albigeois, dont une des vidéos avec Tibo Inshape a été vue par près de 2 millions de personnes. 

Cet Albigeois de 26 ans a donc commencé par une page Facebook «Lowik try to be fitt», aujourd'hui suivie par quelque 18 000 fidèles, puis Instagram où «lowikfitt» est suivi par 28 800 abonnés. Il a commencé ses vidéos en 2015 afin de partager son expérience et d'aider les personnes qui ont des difficultés à perdre du poids. 

Youtube est devenu un porte-voix indispensable pour ces influenceurs, leur permettant de communiquer par images avec leur communauté. De nombreux Tarnais suivent la mode du fitgame en étant présents sur les réseaux sociaux, à l'instar de Caroline CLN fitness qui compte environ 79 150 abonnés sur Youtube.

Dans les Tarnais influencés par Tibo figure aussi Cyril Ndy, 22 ans. «Si lui a réussi, pourquoi pas moi» sourit le jeune homme, en passe d'émerger sur Instagram où «Ndyfitt» a gagné plus de 1 000 abonnés en peu de temps, pour dépasser les 2 000 il y a une semaine. 

Pour l'instant, il n'en vit pas. Son premier contrat de pub avec un partenaire fitness lui a permis de gagner… moins de 100 € en un mois, soit 5 % sur le premier code promo mis en ligne (des YouTubeurs plus connus offrent, et donc récupèrent, des coupons de 10, 15 ou même 20% de réduction). 

Il y a un an, alors qu'il avait 1 million d'abonnés, Tibo Inshape avait indiqué avoir un contrat avec YouTube lui interdisant de communiquer ce qu'il gagne. Ses revenus mensuels YouTube étaient alors estimés à un peu plus que le Smic. Mais lui aussi avait des codes promo. Et depuis, il a créé sa marque, écrit un livre, développé sa boutique de vente en ligne… Une vraie petite entreprise devenue source d'inspiration pour beaucoup de jeunes Tarnais. D'autant que le modèle économique est déclinable dans la mode, les cosmétiques, les jeux vidéo…

T. D.

Bottle Flip : Snapchat, caisse de résonance des collégiens du Tarn

Julien, élève au collège Balzac à #Albi, roi du #bottleflip, avec 3 bouteilles posées sur un plot de 30 cm

Et 1, et 2 et 3… bottle flip ! À 14 ans, Julien a déjà de la bouteille. Sur Snapchat, le réseau social préféré des ados, comme au dernier défi à la mode, qu'il n'hésite pas à partager l'espace de 10 secondes, via son téléphone portable, quand la prise est bonne. Aujourd'hui, le terrain d'entraînement se situe place du Vigan, à Albi, pas très loin du collège Balzac qu'il fréquente assidûment. «Je vais faire faire un tour sur elle-même à une bouteille à peine remplie d'eau pour qu'elle retombe droite. Mon record, c'est neuf d'affilée», explique Julien. Entre ses mains, deux spécimens de 50 cl et un de 75 cl. Il s'accroupit et commence par travailler le cassé de poignet… le mouvement inverse de celui qu'il pratique depuis huit ans avec son club de basket. Mais la souplesse demandée est la même ; ça aide. Premier essai, raté. Le deuxième est bon. Le troisième aussi. Il se lève et décide de tenter les plots à la sortie du parking souterrain. Là, il essuie plusieurs échecs. Il faut dire que le rond visé ne mesure pas plus de 30 cm de diamètre. Et puis, la bouteille de 75 cl virevolte pour retomber droite. Deuxième puis troisième vol plané, atterrissage impeccable à côté de la première pour les deux autres bouteilles. 

Julien a le triomphe modeste. «Normalement, je pose mon téléphone sur une table et je me filme. Des fois, je le montre à des copains si je fais des trucs pas mal ; ça ne me gêne pas que mes vidéos disparaissent. De toute façon, c'est un challenge qui ne va pas durer longtemps. Des défis comme celui-là, il y en a pleins qui apparaissent et disparaissent sur Snapchat.»

B. D.

Twitter :
qui sont les
influenceurs
tarnais

Passionné par l'écosystème des startups Internet, Pierre Olivier Carles est sans conteste le Tarnais le plus vue sur Twitter

Plateforme de microblogging, Twitter compte 317 millions d'utilisateurs actifs par mois au monde (stat de novembre 2016). Difficile de savoir combien de Tarnais tweetent car tous ne s'affichent pas comme tel. Seule certitude, les joueurs du CO sont en pointe sur le réseau avec dix joueurs qui dépassent largement les 1000 abonnés. 

En politique, c'est le député UDI Philippe Folliot qui arrive en tête, suivi à distance par Bernard Carayon, le maire LR de Lavaur et Linda Gourjade, la député PS, qui sont au coude à coude. 

Parmi les journalistes, Eric Berger, le responsable de l'édition du Tarn, est suivi par Sylvain Duchampt, figure bien connue de France 3 Tarn.

 Le Gaillacois Christophe Coquis figure dans le Top 7 en tant que fondateur d'un webmag très suivi par les ados connectés. Cédric Cathala, lui, a su se faire remarquer pour ses très belles photos de la Montagne noire. 

Les deux premières places sont prises par deux Tarnais qui ont gagné l'essentiel de leurs followers loin du Tarn, mais qui y reviennent toujours et tweetent souvent sur les clubs de rugby locaux, le SCMazamet pour le célébrissime Monsieur météo d'Europe 1. Le CO et le SCA pour Pierre-Olicier Carles, qui a passé plus de 20 ans à Albi. 

Tous sont actifs auprès de leur communauté.

Les institutions suivent le mouvement

Le succès de Twitter a convaincu administrations et institutionnels de s'y mettre pour communiquer en direct avec leur propre communauté. Exemples... (le nombre d'abonnés a été arrêté au 19 février 2017).

- L'Office du tourisme d'Albi tweete depuis juin 2010 : 1547 abonnés. 

- La Scène nationale d'Albi depuis novembre 2010 1547 abonnés. 

- La FDSEA 81 depuis février 2012 : 1033 abonnés. 

- Le SDIS 81, depuis juillet 2013 : 2556 abonnés. 

- La préfecture du Tarn depuis février 2014 : 2724 abonnés. 

- Le 8eRPIMa, depuis juin 2014 :1277 abonnés.  

@pocarles : "Twitter est un canal d'expression fantastique car il est en temps réel et sans filtre"

Pierre Olivier Carles, le Tarnais le plus suivi sur Twitter, a accepté de répondre à quelques questions depuis les Etats-Unis où il réside. Aujourd'hui, POC passe le plus clair de son temps au développement de Digidust, l'agence de Digital Marketing qu'il a créée en 2011 avec Stéphane Menoret, son associé toulousain. Le siège français est toujours à Toulouse. L'entreprise se développe pour l'instant plutôt bien aux Etats-Unis, depuis Palm Beach. A coté de cela, le quadragénaire tarnais a investi ces 10 dernières années dans environ 25 startups, pas forcément technologiques, en France, ailleurs en Europe et aux Etats-Unis. 

Avant même de répondre aux questions, il précise : "Si un entrepreneur veut un retour d'expérience sur le fait de s'attaquer aux US ou si quelqu'un veut continuer la discussion et challenger mes points de vue, ils sont les bienvenus pour me contacter". Le lien est le même, @pocarles, sur Twitter, Facebook, Instagram et Snapchat


Vous vivez aux Etats-Unis depuis quelques années, mais vous continuez à suivre l'actualité tarnaise? 

J'ai commencé par vivre entre la France et les Etats-Unis en 2007, avant de m'installer en famille à Palm Beach, en Floride, en 2013. Mon lien avec le Tarn et Albi est toujours resté fort, n'importe où que je sois. Je pense que la distance est un exhausteur d'amour. J'ai grandi à Cagnac-les-Mines où j'étais à l'école avant d'aller à Bellevue, au collège, puis à Lapeyrouse au Lycée. C'était vraiment des années magnifiques dont je garde un très bon souvenir. J'ai quitté le Tarn en 1992 pour poursuivre mes études puis créer mes premières entreprises, majoritairement dans l'Internet déjà à l'époque. Quant à mes parents, ils ont quitté Cagnac pour vivre à Albi. Donc, j'ai l'occasion de revenir régulièrement. J'en profite pour aller voir quelques joueurs de rugby, au SCA ou au CO, car ce sont des amis ou parce que Digidust Sport, l'agence de management sportif dans laquelle j'ai pris des parts l'année dernière, gère leurs carrières. Ce mélange personnel et professionnel fait que mon lien avec le Tarn reste vivant. J'essaye d'y suivre ce qu'il s'y passe, même si ce n'est pas forcément simple entre distance et décalage horaire. Mon père m'y aide beaucoup d'ailleurs. C'est un ancien commerçant, donc il est toujours au courant de tout. 

Quel regard portez-vous sur l'écosystème des startups françaises?

Pour être honnête, j'y porte un regard assez critique pour deux raisons. 

D'une part, je pense que les entrepreneurs se posent beaucoup trop de questions. On a le monde à un clic, mais ils regardent encore trop la France, comme un territoire de confort. Une startup en échec domestique peut trouver un relai sur un marché porteur ailleurs, en Europe, en Asie ou en Amérique Latine par exemple. Je crois que l'on a du mal à se débarrasser de cette forme de complexe à l'international, même si ça va bien mieux ces derniers temps. Certains se sont lancés avec succès hors de nos frontières. Ils nous inspirent et nous montrent l'exemple. J'aimerai vraiment que ce soit un mouvement de fond. 

D'autre part, les entrepreneurs se mettent trop la pression sur ce qu'ils pensent être "le succès". Si tu penses avoir réussi uniquement quand tu arrives à créer une licorne (une entreprise valorisée au-delà du milliard de $), tu risques d'être déçu car c'est extrêmement difficile et il y a peu d'élus. Pourtant, le simple fait de se lancer en créant son entreprise, bien servir ses clients et en faire vivre ses équipes comme sa famille est déjà une forme de succès parfaitement honorable. Ce n'est pas être moins ambitieux, mais simplement réaliste et en paix avec soi-même. J'ai toujours été pragmatique et dans l'action plus que dans la conceptualisation. Je préfère me tromper en avançant vite qu'avoir raison dans l'immobilisme. 

Ce regard a-t-il changé depuis que vous vous êtes expatrié aux Etats-Unis?

Depuis que je suis aux Etats-Unis, c'est encore plus fort. Lorsque mes associés et moi prenons une décision, je suis généralement au téléphone dans les 2 minutes qui suivent pour la mettre en oeuvre. C'est épuisant pour ceux qui travaillent avec moi, on fait parfois des bêtises. Mais l'énergie dégagée est incroyable. Dans le business comme au rugby, c'est quand c'est intense qu'on prend le plus de plaisir. Je pense que la vitesse et l'action sont les meilleurs amis des startups. 

Pour vous, Twitter est un outil de travail? Un gadget? Un moyen de vous informer? De travailler votre réputation? Un peu tout ça à la fois? 

Twitter est un canal d'expression fantastique car il est en temps réel et sans filtre. C'est d'ailleurs pour cela que je viens d'investir dans @B3Infos, une startup d'information qui a fait des réseaux sociaux ses canaux de distribution. Je fais du conseil en marketing, donc Twitter est forcément un outil de travail, comme le sont les autres plateformes majeures, Facebook, Snapchat et Instagram où je suis aussi très présent. Pourriez-vous confier votre restaurant à un Chef qui n'aurait jamais goûté ce qu'il cuisine ? Aux Etats-Unis, tout le monde veut travailler avec les meilleurs et est prêt à payer pour ça… mais on ne ferait pas appel à moi sans que le petit Frenchy que je suis prouve chaque jour qu'il amène une valeur tangible. Trouver des clients est facile, tout comme ça l'est de les perdre. C'est un combat permanent qui crée de fait un environnement exaltant. 

Votre stratégie sur Twitter est-elle pensée ou c'est la spontanéité qui prime?

Quand je m'exprime sur Twitter, il y a parfois une part de marketing car j'y passe des messages qui peuvent "me servir". Beaucoup de mes futurs clients commencent par me contacter sur Twitter ou Instagram. Mais au-delà du marketing, il y a aussi une très grande part de sincérité et d'authenticité. 

J'aime cette idée qu'on ne peut pas vraiment tricher dans la durée quand on poste beaucoup de contenu. Une fois que tu comprends qu'en t'exposant, il y a des milliers de personnes qui vont t'aimer pour ce que tu es et tout autant qui vont te détester pour les mêmes raisons, tu arrêtes de tricher car tu comprends que ça n'a plus aucun intérêt. C'est vrai pour tout le monde, y compris pour les personnalités, les marques et les entreprises. 

Il est facile de toucher des dizaines de milliers de personnes sur Internet, quelle que soit la motivation. Il y a plus de 2 milliards d'humains sur les différentes plateformes sociales. En trouver quelques milliers qui décident de te donner un peu de leur attention ou de leur argent tant que tu leur apportes quelque chose n'est pas vraiment une exploit. Cela demande simplement d'avoir envie de donner plus que de recevoir, d'être cohérent avec soi-même comme avec ce que l'on offre et de s'y tenir vraiment dans la durée.

Propos recueillis par B D.

Mannequin Challenge : un cadeau à la communauté

Les 1re année de BTS tourisme du lycée Toulouse Lautrec ont  joué les figurants dans le mannequin challenge de l'office du tourisme d'Albi

Après le glacial «Ice bucket challenge», le «mannequin challenge», apparu en octobre 2016 aux Etats-Unis, continue à faire les beaux jours de YouTube. Ce challenge consiste à filmer des personnes immobiles, posant dans des positions de la vie quotidienne mais aussi dans des positions farfelues, sur la chanson Black Beatles de Rae Sremmurd. Même la Dépêche du Midi n'a pas résisté.

Dans le Tarn, l'office de tourisme d'Albi, l'équipe de foot de Saint-Benoît de Carmaux ou encore une salle de sport de Soual ont succombé au phénomène de mode… ne dépassant pas toutefois les 2000 vues, loin derrière les vidéos buzz du Late late show (près de 3,8 millions de vues), de Ronaldo et l'équipe du Portugal (plus de 2 millions de vues), ou même de Michelle Obama qui a joué le jeu avec les champions de basket-ball NBA en titre lors de leur réception à la Maison Blanche (plus de 1,2 million de vues). 

Les femmes pompiers du Tarn, qui ont tourné le leur le 17 février à Gaillac, feront-elles mieux? Et surtout, quel sera le prochain challenge vidéo ?

B. D.

Silence, on tourne au centre de secours de Gaillac

A Gaillac, le tournage du mannequin challenge a commencé par un léger retard à l'allumage, le vendredi 17 février 2017, au centre de secours. Le temps de mettre en place les équipes féminines à tous les postes : standard, prise de garde, où l'on se transmet les consignes, habillement avec la tenue de départ de feu, secours à personne devant le véhicule (avec perfusion d'un pompier entouré de quatre jeunes femmes à ses petits soins), départ du fourgon incendie, «lot de sauvetage» où deux filles se préparent à descendre en rappel de la tour, désincarcération avec découpage du véhicule, puis espace détente, avec la partie de baby-foot ou de pétanque et les rafraîchissements. 

«Ces scènes font partie de la vie en caserne. Elles fortifient la cohésion des équipes et permettent de décompresser» explique le commandant Lamadon, qui supervise l'ensemble de l'opération. Elles ont la flamme Toutes sont très imprégnées de leur rôle et prennent la pose hiératique du «mannequin» inerte - style «statue de sel» ou musée de cire - au passage de la caméra.

Cette vidéo fournira au SDIS 81 un bel outil de communication pour recruter du personnel féminin. Elles sont déjà 262 au SDIS 81 et, le 7 mars, après la table ronde sur les profils féminins du métier (opérationnels, administratifs), elles poseront toutes pour la photo commémorative, autour de trois hommes seulement: le préfet du Tarn, le colonel Christophe Dulaud, qui dirige le SDIS 81, et Michel Benoît, le président de son conseil d'administration. Lors de la conférence de presse qui suivra, elles feront part de leur ressenti, en mission comme en vie de caserne. Histoire d'en convaincre d'autres de les rejoindre et de montrer que, chez les pompiers aussi, la femme peut être l'avenir de l'homme. 

Vous pouvez suivre les pompiers du Tarn sur leur compte Twitter, qui comptait 2556 abonnés le 19 février 2017. Et leur page Facebook (3 238 mentions j'aime, le 19 février).

J-A. L

"Ces Tarnais qui s'illustrent sur les réseaux sociaux". Un long format de la rédaction de La Dépêche du Midi. Mise en page : Béatrice Dillies. 

Textes : Béatrice Dillies, Texane Delmas et Jean-André Lhopitaux, en collaboration avec Robin, Jeanne et Anaïs, collégiens en stage à la Dépêche.

Photos : Emilie Cayre et J-A. L. 

© La Dépêche du Midi, février 2017.