Evry, ville ouverte, ville cachée

Suivez le Guide !

L'agglomération vous propose de découvrir Evry, à travers le regard d'un des acteurs phares de la ville nouvelle. Une cathédrale moderne, une université renommée, des restaurants atypiques et des œuvres de Street art cachées
au cœur de la ville, Franck Senaud, enseignant en art et membre actif
de trois associations artistiques et numériques, vous dévoile les bons plans
et les lieux insolites d’une cité plus mystérieuse qu’il n’y paraît.

Surgie de terre dans les années 70, Évry reste un lieu d'utopies. Un futur
tel qu'on l’imaginait il y a près de 50 ans. Un rétro-futurisme en quelque
sorte, explique-t-il . Des passages insoupçonnés relient des places aux places,
différents niveaux de circulation – voiture, bus, train, voie piétonne,
- permettent de se déplacer sur des plans distincts en toutes sécurité.
En plein centre, les enfants peuvent aller, venir et jouer sans risque.
Une cité idéale où le bien-être de l’habitant est placé au cœur
de l’architecture. C’était l’ambition des personnes qui l’ont bâtie.»

Suivez le guide !
Franck Senaud connaît tous les secrets de sa ville et il n'est avare ni d'anecdotes ni d'histoires à son sujet. A l'occasion, il indique même les meilleurs itinéraires !

Ses lieux coup de cœur 

Bibliothèque universitaire de l'université Evry Val d'Essonne

Premier arrêt, bibliothèque universitaire que Franck Senaud connaît bien en tant que professeur et usager. Mais à la différence des structures de ce type, pas besoin d'être étudiant pour y accéder, elle accueille tout le monde. Il suffit de demander une carte d’accès. Autre avantage, elle est ouverte jusqu’à 19 heures, et son cadre sobre, ses grandes baies vitrées ouvertes sur le parvis en font un lieu de quiétude.
Station suivante, la cathédrale. Imaginée par l'architecte Mario Botta, elle est construite comme jadis, au cœur du centre-ville. À proximité, le pouvoir temporel représenté par l'hôtel de ville, la chambre de commerce, et le savoir, par l'université d'Évry-Val d'Essonne. Toute proche, la gare d'Évry permet une ouverture sur l’extérieur.

« Depuis le parvis, on perçoit tous les bruits de la ville, de la circulation urbaine. En faisant quelques pas de plus, un décroché architectural, et l'on débouche sur une petite place. Plus aucun bruit. Un tour de passe-passe acoustique qui n’a pas échappé aux Yamakasi* qui viennent s’y entraîner. Ce square au calme est représentatif de l’esprit d’Évry : au moment le plus inattendu, une surprise, non pas gratuite mais qui rend la vie plus douce aux habitants. Un petit plaisir secret !»

Les yamakasi, ou comment
se déplacer en zone
urbaine, un mouvement
de haute voltige né à Évry. 
Clos de la Cathédrale

Ses restaurants 

Restaurant Libanais Al Tannour

Place Monseigneur-Roméro, le restaurant Al Tannour
est le QG de Franck Senaud.
« Non seulement, la cuisine syro-libanaise est excellente, mais l'accueil est chaleureux. Nourriture et art y font bon ménage puisque tous les deux mois, des artistes locaux
– dessinateurs de BD, graphistes, calligraphes –, exposent leurs créations. Et c’est aussi dans ce restaurant qu’ont lieu chaque samedi entre des 10 et 12 heures des cours d’histoire de l’art dans le cadre de l’association Préfigurations. Une façon d’allier
les plaisirs de la bouche à ceux de l’esprit, de prouver que l’art n’est pas un monde inaccessible, réservé à une élite. Et se retrouver régulièrement dans un établissement
de quartier crée un lien social.»

Autre station incontournable
pour le petit café du matin de notre guide,
le bar O' Ptit Parisien, cours Blaise-Pascal.

L'ART, UNE AUTRE PASSION

Féru de création et d'Evry, Franck Senaud déchiffre  une des fresques de Monkey Bird  lors de sa déambulation  artistique.

Évry n'est pas seulement une ville qui recèle des curiosités et les découvre à qui prend la peine de se pencher sur elle. C’est aussi, un lieu ouvert aux artistes. Inscrite dans son patrimoine architectural comme un ADN, la Cité des artistes accueille 40 ateliers d’artistes. Des locaux de plain-pied réservés aux sculpteurs sont pourvus d’un treuil afin de soulever les pièces lourdes, tandis qu’au second étage, des appartements avec verrière offrent un maximum de luminosité aux peintres. Mais depuis quelques années, le Street Art, qui fait sauter les codes artistiques classiques, envahit les rues de la ville et la réenchante. En particulier le duo d'origine bordelaise Monkey Bird.

« Ils ont créé une quinzaine d'œuvres au pochoir, disséminés à travers toute la cité.
À nous de les pister, de les découvrir,
explique Franck Senaud. C'est un peu comme une chasse au trésor.
Ces jeunes artistes - ils ont environ 25 ans - ont établi un dialogue particulier avec Évry, un peu souterrain. Comme "la ville nouvelle", leurs œuvres s'offrent
au regard et donnent un premier niveau de lecture, simple et identifiable
par tous. Puis après observation attentive, le spectateur déchiffre un, deux, trois niveaux de sens. A l'image de ces villes modernes qui semblent froides
et sans âme « qui ne font aucun signe, mais qu'il faut patiemment interroger pour en découvrir toute la substance. »

Monkey Bird, un tandem artistique
qui établit un dialogue entre le visible
et l'invisible. La magie est leur secret...

Mais la ville recèle de bien d'autres surprises ! Evry ce n’est pas seulement
une ville nouvelle, c’est aussi Evry village, la plus ancienne partie
de la ville, avec ses parcs et ses vieilles bâtisses et son patrimoine histrorique. Partez à la découverte de l’autre facette de la ville d’Evry prochainement
dans un nouveau numéro du magazine de l’agglomération Grand Paris Sud !