Jane Rogeon
témoin du passé poitevin

Disparue il y a dix ans, la photographe Jane Rogeon a laissé un témoignage inoubliable du Poitiers des années 20 à 50. 

Disparue dans la nuit du 3 au 4 février 2006, Jane Rogeon a marqué l'histoire de Poitiers. Pas par ses actes mais parce qu'elle en a retranscrit l'intimité des années 20 à 50.

C'est pourtant un hasard qui l'a conduit à sillonner les rues de Poitiers, son appareil photographique en bandoulière. Née en 1910 dans le quartier du Pont-neuf, d'un père négociant de chevaux qui tenait un banc de boucher au marché, elle abandonne ses études pour un apprentissage. Dans la coiffure, espère-t-elle.

Ce sera dans un atelier de photographie, chez Jean-Baptiste Raymond, photographe rue Magenta. A 20 ans, elle s'installe à son compte rue Saint-Simplicien où elle prend la suite d'un photographe et ouvre son studio.

Passionnée de folklore, collaboratrice du Journal de l'Ouest, correspondante de Paris-Soir, elle multiplie les clichés qui, après sa mort, seront confiés au musée de Poitiers par Jacques Marzac, grâce auxquels cet article a été rendu possible.




































Merci aux musées de Poitiers et à Jacques Marzac pour le prêt des photos.

Pour se procurer le livre de Jacques Marzac, exlibris86@orange.fr ou 05 49 46 35 96.