Au cœur du réacteur

De la centrale nucléaire EDF
de Belleville-sur-Loire

À l'occasion de l'arrêt de tranche, les équipes du Régional de Cosne et du Charitois, et de La Voix du Sancerrois sont entrées au cœur du réacteur n°1 de la centrale nucléaire EDF de Belleville-sur-Loire pour une visite exceptionnelle. Immersion.

« La centrale nucléaire de Belleville est une vraie petite ville. »
Pierre-Marie Dault, manager du service des visites.

La centrale de Belleville-sur-Loire compte deux unités de production de type REP (Réacteur à eau pressurisée), mises en services en 1987 et 1988. L'an dernier, ces deux unités ont produit 16,7 milliards de kWh, soit plus de 4 % de la production nationale d'électricité d'origine nucléaire et 100 % de la consommation de la région Centre Val de Loire.

La centrale, c'est : - Plus de 800 salariés et 265 prestataires permanents.
                            - Une quarantaine d'apprentis et autant de stagiaires.
                            - Un officier du Service départemental d'incendie et de secours  et 1 peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie.

Pour pénétrer dans la zone contrôlée, le bâtiment primaire qui abrite le réacteur, il est nécessaire de passer par le vestiaire dit "froid" pour changer de tenue.  Ensuite, de nombreuses étapes sont à franchir.

Didier Oudart, directeur délégué, à l'entrée de la salle du réacteur.

Depuis le 27 mai dernier, l'unité de production numéro 1 est à l'arrêt. Elle devrait redémarrer le 3 août.

Au fond de la piscine de 10 mètres de profondeur, le réacteur de l'unité de production numéro 1

À la sortie, de nombreux contrôles sont à effectuer.

Tout au long de la visite, un dosimètre permet de contrôler la dose de radioactivité reçue en Sivert. Les salariés ont cet outil en permanence qui alerte lorsque le seuil est atteint.

Le grand carénage se poursuit, avec notamment des travaux de rénovation de l'enceinte du bâtiment réacteur. Le but, augmenter la durée de vie de la centrale qui fêtera ses trente ans l'année prochaine. Un chantier qui accroît la fréquentation du site à près de 3.000 intervenants. Les parkings ont dû être redimensionnés.

Jérémy Truant
(Photos : Florent Maupas)