En Seine-et-Marne, l'entreprise est entourée pour innover
Quand une entreprise Seine-et-Marnaise souhaite innover , elle sollicite généralement Innov77, le programme d'actions partenariales mis en place par Seine-et-Marne Développement, l'agence de développement économique du Département et la Chambre de Commerce et d'Industrie Seine-et-Marne. Elle se devait surtout d'être présente au 1er Forum de l'Innovation d'avril dernier !
« Au total, sur le premier Forum de l'Innovation, les contacts recensés entre les différents partenaires sont estimés à une cinquantaine ! » se réjouit Sonia Dutartre, Directrice Adjointe de Seine-et-Marne Développement. Preuve en est du succès de ce rendez-vous programmé début avril dans les locaux de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Seine-et-Marne.
Il s'est tenu durant une demi-journée, organisé d’une part, autour de stands partenaires (DIRECCTE, INPI, Scientipôle, BPIFrance, Société d'Accélération du Transfert de Technologies Idf Innov, Université paris Est, Pépinières d’entreprises de Champs-sur-Marne, de Fontainebleau, de Sénart, de Val d’Europe, AFNOR, etc.), que les entreprises pouvaient rencontrer, et, d’autre part, autour d’une conférence, sur le thème « Outils et Méthodes pour Innover » et de 2 tables rondes de chefs d’entreprises « qui ont témoigné de leur expérience dans ce parcours de l’innovation ». « Le forum a réuni une centaine de personnes et compte tenu du succès de cette 1ère édition, il a été décidé de renouveler son organisation en 2017 » ajoute t-elle.
Des rendez-vous réguliers avec les entreprises
Ainsi depuis 2012, les entreprises seine-et-marnaises sont accompagnées dans leur problématique d'innovation grâce à un dispositif informel, Innov 77, cornaqué par Seine-et-Marne Développement et la CCI 77, avec pour partenaires Paris Région Entreprises (PRE), BPIFrance, INPI, Captronic, Incubateur Descartes et le FabLab Descartes.
Les entreprises peuvent s'adjoindre une aide technique, des ressources et des compétences dans le montage de leurs projets d'innovation. Au-delà du Forum, Innov77 propose des rencontres sous deux autres formats.
Le premier : des ateliers thématiques mensuels, qui regroupent de 40 à 60 entreprises, en partenariat avec les acteurs locaux (ex : l'université souhaite développer des projets avec des entreprises) ou régionaux (PRE a proposé des ateliers sur les thèmes suivants : « Plan Industrie IDF et Usine du Futur », « Réussir la mise sur le marché de produits et services innovants », « le Design comme levier de croissance »).
Le deuxième : des diagnostics individuels, où les entreprises sont reçues durant 1 heure par les membres du réseau, pour exposer leur projet d'innovation. « A l'issue de cette analyse l'un d'entre nous accompagne le projet et le suit tout au long de sa durée de vie. Cela peut-être de l'innovation, un aspect financier, une stratégie à l'export… Le diagnostic et la rencontre avec l'ensemble des partenaires est très souvent un gain de temps pour le chef d'entreprise » explique Sonia Dutartre.
Solliciter Innov 77 est l'assurance d'un accompagnement sur-mesure, et de proximité, pour toute entreprise seine-et-marnaise. Etre entouré pour mener à bien ses projets innovants constitue la pose de la première pierre de son émancipation technologique ou sociale.
Contact : Sonia Dutartre - Directrice Adjointe Seine-et-Marne Développement - 01.61.14.19.03 - s.dutartre@smd77.com
Jimini's vous propose des insectes à l'apéro
A Vaux-le-Pénil, Bastien Rabastens et Clément Scellier « cuisinent » les insectes pour les proposer à l'apéritif sur toutes les tables européennes. Allez-vous, vous aussi, craquer pour le criquet ?
La promesse de Jimini's : « c'est la première gamme française d’insectes apéritifs assaisonnés et prêts à manger ! Enfin une alternative fun et originale aux sempiternelles chips & cacahuètes à l’heure de l’apéro ! »
Un sacré challenge qui est en passe d'être relevé. Car elle aussi... grignote ! Mais pour cette start-up implantée à Paris, Londres et… Vaux-le-Pénil, cela concerne plutôt les parts de marché mondiales !
« Il existe plus de 1900 insectes comestibles ! Nous en avons sélectionné trois : le criquet, le ténébrion molitor et le grillon, pour leur facilité d’élevage et leurs propriétés nutritionnelles.
Afin de garantir une traçabilité et une qualité optimale, nos insectes sont exclusivement produits au sein des fermes d’élevage européennes avant d’être assaisonnés à Vaux-le-Pénil » explique Clément Rabastens.
Des apéros-insectes, mais pas que...
Charge au consommateur à préférer parmi ces assaisonnements : poivre et tomate séchées, à la grecques, curry fruité, paprika pour les criquets, sésame et cumin, soja impérial, ail et fines herbes pour les molitors et oignon fumé barbecue, ou mangue douce pour les grillons. La boutique en ligne vous permet de les proposer prochainement à vos convives !
Jimini's diversifie même son activité en créant des barres énergétiques aux amandes, fruits secs et… farine de grillon. Le bienfait de la consommation des insectes est reconnu. « Ils sont pauvres en lipides et en glucides. Ils contiennent naturellement des protéines en quantité importante et des omégas 3 et 6. 100 grammes d'insectes apportent 60 grammes de protéines contre 55 grammes dans la viande de bœuf ! »
De la télé à l'assiette
L'idée de proposer des insectes assaisonnés est partie d'une envie et d'un constat simples...
« Avec Clément, nous regardions une énième saison d’une célèbre émission de téléréalité où l’on voit des candidats manger des insectes crus et peu appétissants, et là, c’est le déclic ! Nous voulions en goûter. Après avoir cherché comment s'en procurer en France, nous finissons par en importer de Thaïlande. Et nous avons préparé des quiches aux molitors, des cupcakes choco-criquet… Mais les apéros-insectes ont ravi les papilles de nos amis ! » raconte Bastien Rabastens. Jimini's venait de naître en 2012.
Trois ans plus tard, la société s'implante donc à Vaux-le-Pénil. « Les locaux trouvés au sein de l'hôtel d'entreprise Saint-Just étaient compétitifs et répondaient à tous nos critères pour notre activité agroalimentaire. De plus, cela nous permet d'être implantés au sein du pôle de compétitivité Vitagora et les échanges que nous avons pu avoir avec les responsables de la Communauté d’Agglomération de Melun Val-de-Seine nous ont convaincus ! »
Au-delà de la patrie de la gastronomie, les deux hommes lorgnent la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suisse. Et peut-être plus loin encore. « Nous ambitionnons à 5 ans d'être le leader mondial de l'insecte transformé pour l'alimentation humaine ».
Contact :
coucou@jiminis.com
Les drônes "inspecteurs" de Techniflight
S'ils réalisent des photographies et vidéos aériennes, les drones de Briac Chassevent s'attaquent désormais à d'autres marchés : la photogrammétrie ou l'audit énergétique.
Mariage, événement sportif, concert, festival, inauguration, salon, soirée… les drones sont les bienvenus dans de nombreuses manifestations publiques et privées dans le respect des règles édictées par la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC).
Ceux de Techni-Flight y on toutes leurs places, mais Briac Chassevent, pilote de ligne qualifié Airbus A320, a décidé de changer le cap pour proposer ses services dans les secteurs de l'Industrie, de l'énergie, de l'urbanisme et construction, de l'immobilier et du tourisme.
Il se lance fin 2014. « Après ma formation aux Etats-Unis, et des expériences en Islande puis en Angleterre, j'ai souhaité me lancer dans l'aventure du drone, grâce à mes diplômes de pilote. Ma passion, mon engouement pour ces engins est devenu mon métier ».
De l'action à la formation
Les premiers contrats concernent de la prise de vidéo classique, mais Briac Chassevent ambitionne une approche plus technique du drone grâce au potentiel important des matériels embarqués.
Il se lance dans la photogrammétrie, qui permet à partir de photographies géoréférencées et d'un traitement informatique, de recréer des modèles en trois dimensions. « Cela permet, par exemple, de calculer la surface d'une toiture, d'un terrain, volume d'un déblais, d'un remblais ! »
En partenariat avec plusieurs partenaires, Briac Chassevent travaille également pour réaliser de la thermographie infrarouge. « Nos drones, équipés de caméras thermiques, nous permettent de générer un thermogramme complet des structures et bâtisses. C’est l’idéal pour déceler une faille thermique à un endroit difficilement accessible, notamment en hauteur. La technologie drone aide à la réduction des coûts -équipement, échafaudages - et les risques d’accidents de travail » développe t-il.
Parmi les projets de Techni-Flight, l'inspection « Hygiène Sécurité Environnement » de plateformes pétrolières. Sans oublier, la formation de pilotes de drones pour partager sa passion. « Nous sommes organisme de formation agréé par la DGAC. Nous pouvons former au métier de télépilote et délivrer la Déclaration de Niveau de Compétences nécessaire à l’exercice du métier. Par ailleurs nous formons également les particuliers pour un usage loisir. »
Contact :
1015 rue du Maréchal Juin 77000 Vaux-le-Pénil
contact@techni-flight.com
0667852575
Les robots "intelligents" de Balyo
La start-up sénartaise transforme le chariot élévateur classique en chariot de manutention robotisé. Elle conquiert le secteur de la logistique en Europe, outre-Atlantique et plus récemment en Asie.
« L'innovation fait partie de l’ADN de notre société. Chez Balyo, nous développons depuis 10 ans de nouvelles solutions technologiques pour répondre aux exigences de nos clients. Avec 50% des effectifs en R&D, nos équipes conçoivent des innovations majeures ».
Créée en 2005, Balyo conçoit, développe et commercialise des robots de manutention totalement innovants avec un objectif : moderniser l’outil de production pour permettre aux industriels français de maintenir leurs usines sur le territoire !
A l'origine, cette ambition s'est construite sur une technologie de navigation unique à l’intérieur des bâtiments : le « Géoguidage ». Balyo transforme les chariots élévateurs standards en robots intelligents et autonomes, capables de travailler en collaboration avec les hommes.
La technologie s'appuie sur la reconnaissance d’éléments existants dans l’environnement : murs, colonnes, et racks pour permettre aux chariots de se repérer en temps réel, sans besoin de lignes au sol ou réflecteurs.
Trois ruptures technologiques majeures
Deux autres ruptures technologiques ont fait le succès de l'entreprise, implantée à Moissy-Cramayel, la « Movebox », module de navigation, avec des fonctions spécifiques comme la lecture de code-barres ou la détection de palettes et la « Sécurité intelligente 3D », un système de sécurité permettant aux robots de prendre seuls, et pour la première fois, des décisions face à certains obstacles, en hauteur par exemple. Toutes ces innovations sont aujourd’hui intégrées à la technologie « Driven by Balyo ».
En 2015, la start-up de 60 salariés signe un partenariat avec le leader européen de la manutention Fenwick / Linde pour créer et commun, une gamme de robots intelligents uniques sur le marché. Cette même année, Balyo déploie pour la première fois sa solution sur le sol américain, chez un grand prestataire logistique.
En octobre dernier, dans le cadre d’une grande conférence franco allemande sur le numérique organisée au Palais de l’Élysée, Balyo a fait parti des 4 entreprises françaises sélectionnées pour présenter ses savoir-faire en matière de robotique mobile, étendard de l’industrie du futur et de l’excellence française.
2016 est d'ores-et-déjà marqué par la signature d'un second partenariat avec le spécialiste américain de la manutention Hyster Yale pour accroître le développement de Balyo sur la zone Amériques.
Contact
240 Rue de la Motte, 77550 Moissy-Cramayel
01 55 26 43 10
Chez SMAP, l'innovation sociale, technique et solidaire
SMAP souhaite mettre l'entreprise au service de l'humain. C'est l'ambition de l'équipe qui ne manque pas de projets pour l'entreprise adaptée créée il y a plus de 30 ans sur Melun Val de Seine.
Pour Paul Legras, l'aventure de SMAP est avant tout humaine dès lors qu'il s'intéresse à la reprise de l'entreprise en 2014, composée de onze salariés, dont neuf en situation de handicap. « C'est une belle société, avec une histoire de plus de trente ans, qui était reconnue sur deux activités principales : l'aménagement des espaces verts et la fabrication de bijoux fantaisie. Nous n'avons pas repris la première activité, transférée chez un acteur spécialiste. Pour compléter la seconde, nous avons décidé de développer une activité de collecte de tri et de valorisation des déchets de bureautique en nous adossant à la franchise Elise, regroupant exclusivement des entreprises adaptées ou d'insertion ».
Une entreprise adaptée qui fourmille de projets
A l'instar de l'inventaire à la Prévert, l’entreprise collecte plus de 10 déchets différents : papier, bouteille, gobelets, canette, cartouches déchets, D3E, matériel éclairage ampoule et lampe, cartons, palettes et mobilier de bureau, polystyrène, DVD-CD, casque de chantier. « Prochainement, nous collecterons les biodéchets, c'est à dire tous déchets organiques : les restes alimentaires des restaurants et collectivités, les déchets végétaux comme les pelouses, les branches d'arbres… » Complète Paul Legras. « Notre métier est de trier pour que la matière reparte dans des filières de valorisation ».
L’entreprise compte même exploiter ses déchets dans le cadre de son projet d'entreprise qui prévoit de l'innovation technique. « Tous nos futurs véhicules vont rouler au gaz naturel, et dès que possible au bio gaz . Nous réfléchissons à la faisabilité de transformer nos biodéchets collectés en biométhane, pour rouler avec le gaz que l'on produit. Nous ambitionnons même de construire un véhicule léger à propulsion durable, véhicule solaire et/ou véhicule biométhane ! »
La performance n’est pas l’atteinte d’un objectif chiffré
Pour l'heure, chez SMAP l'innovation est résolument sociale. « La démarche est de faire en sorte que l'on s'occupe du bienêtre du salarié au travail d'abord. La performance du salarié n'est pas l’atteinte d’un objectif chiffré mais une interprétation de l'engagement individuel. Cela peut se traduire par la volonté de bien faire et de s'investir. La profitabilité est au service de l'humain et non l'inverse. Nous aspirons à devenir des novateurs éthiques. Dans cette optique nous allons changer de nom, en nageant un peu dans l'utopie avec nos projets ! »
Aujourd'hui, SMAP, c'est dix-sept salariés dont onze personnes en situation de handicap. Six collaborateurs de plus qu'il y a 2 ans...
Contact :
79 Rue Marinoni, 77000 Vaux-le-Pénil
01 60 63 61 40
JPB Système : ses auto-freinants accélèrent la croissance
JPB Système est le spécialiste des produits auto-freinant de pointe pour l'aéronautique. Le développement exponentiel de la société est un exemple pour l'industrie seine-et-marnaise.
« Après 6 années de croissance continue, nous attendons une croissance de plus de 50 % cette année. C'est énorme dans notre secteur d'activité ! C'est à chaque fois un véritable challenge, mais nous mettons la barre très haute en terme de satisfaction de nos clients, ce qui nous a valu d'être récompensé à 6 reprises, consécutivement, comme meilleur fournisseur de Snecma Groupe Safran ».
En sept ans, Damien Marc, Pdg de JPB Système - depuis 2009 - a fait de l'entreprise un fleuron de l'industrie Seine-et-Marnaise et même française reconnu à l'international !
La société, créée en 1995, implantée sur le parc d'activités de Villaroche conçoit, fabrique et commercialise une gamme complète de produits auto-freinant de pointe, incluant des écrous auto-freinés, des raccords de canalisation, des pièces d’assemblages, des bouchons et des vis auto-freinantes. Parmi ses clients de prestigieux constructeurs tels Snecma, Rolls Royce, General Electric, Pratt & Whitney, Mitsubishi, MTU, Avio, NPO Saturn.
Des pièces sur l'Airbus A320 NEO
« Notre dernière technologie de raccord de canalisation auto-freinant, baptisée LULYLOK™rencontre un succès commercial. Son avantage est un gain de temps à chaque montage et démontage, car il n'y a pas de fil frein (fil de fer torsadé) à mettre en place et à retirer. Cette solution est résistante au desserrage intempestif en conditions sévères (vibrations, dilatation thermique…) de toutes les connexions,, air, huile et fuel de l'appareil » explique le Pdg.
Elle a ainsi été retenue sur la motorisation de l'Airbus A320, du Bombardier CS100, du MRJ de Mitsubishi ainsi que sur la remotorisation des EMBRAER E-JET. « Ces contrats nous donnent une visibilité de production solide sur les 10 à 20 prochaines années » se réjouit Damien Marc.
Si la grande majorité du chiffre d'affaires de JPB Système est aujourd'hui réalisé hors des frontières françaises (USA, Grande-Bretagne, Allemagne, Japon, Espagne, Russie…), si elle possède des bureaux à Cincinnati et Rzeszow (Pologne), l'entreprise mise fortement sur son site originel de Montereau-sur-le-Jard. « Afin de faire face à ce succès, nous venons d'investir dans une ligne de production du futur, dite 4.0, pour un coût de 4 millions d'euros. Et ce n'est que le début ! Nous avons la capacité de doubler nos moyens de production et un deuxième site est déjà à l'étude » confie Damien Marc.
Et si l'ensemble de ces nouvelles machines communiquent entre elles, alimentées par des robots, JPB Système ne freine pas pour autant ses besoins en ressources humaines. Onze nouveaux collaborateurs sont venus garnir les rangs de l'entreprise ces 5 derniers mois. « Nous sommes en recherche perpétuelle de talents » lance avec sourire le dirigeant.
Contact :
Chemin de Bassin, Centre Aéronautique de Villaroche, 77950 Montereau sur le Jard
01 64 79 71 20
contact@jpb-systeme.com
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Mobi 360° : les employeurs acteurs de l'innovation sociale
Nouveau service de La Maison de l'emploi et de la formation de Sénart (MDEF), Mobi360° est une plateforme de mobilité interentreprises. Où quand l'innovation en entreprise se veut sociale.
La Maison de l'Emploi de Sénart est toujours innovante lorsqu'il s'agit d'apporter des services ou des outils aux territoires et aux entreprises. Pour exemple, la plateforme RH Sénart-Melun-Val de Seine est plébiscitée par les TPE-PME locales ou bien encore leur outil, Evométiers 3D, qui permet aux acteurs économiques (actifs, chefs d'entreprise, décideurs locaux …) d’observer les tendances du bassin d’emploi, les secteurs clés et les métiers attractifs en Seine-et-Marne.
La MDEF a lancé, en février dernier, Mobi360°, une offre de services « basée autour du principe de collaboration et de partage entre les entreprises du territoire afin d’optimiser l’économie et l’emploi local. Ce projet permet d'impulser une dynamique collaborative entre les employeurs du département » précise Kimberley Guigné chargée de mission RH au sein de Mobi360°.
Prêt de Main d'oeuvre
Mobi 360° s'appuie sur trois axes forts. Le premier sont des outils de partage de savoirs et de compétences : organisation de formation mutualisée (inter ou intra), pour une réduction de coût et formation à proximité ; le prêt de main d’œuvre, qui permet d'optimiser la gestion de son personnel face aux différents flux d'activités (saisonnalité, baisse ou augmentation d'activité ; le mécénat de compétences, pour développer des projets entre différentes structures.
Le second axe est un accompagnement des salariés des employeurs adhérents dans leur montée en compétences et dans leurs mobilités professionnelles. Ces dernier sont accompagnés par une psychologue du travail, chargée des mobilités professionnelles, Pauline Bonneau.
S'appuyer sur l'expérience
Enfin le troisième axe s'articule autour de l'information et du partage de l'expérience. Il y a pour cela, un espace « recommandation » sur le site internet, qui comme son nom l'indique, permet à un employeur de recommander un ou des profils qu'il a utilisés. C'est un vivier de personnes garanties ayant travaillé dans des entreprises du territoire. Le site offre également de l'information sur les événements emploi et entreprises, ainsi qu'une sélection de Mooc.
Mobi306° organise régulièrement des réunions d'informations sur le prêt de main d'oeuvre. Actuellement, trois sessions de formation mutualisées « Sauveteur Secouriste du Travail » ont été programmées en mai et juin, regroupent les salariés d'une dizaine d'entreprises adhérentes.
Pour information, l'adhésion pour les entreprises est de 100€/an, quel que soit son secteur d'activité.
« Mobi360° est la 4e pierre d'un édifice, démarré il y a déjà 6 ans, dans le cadre d'une démarche de Gestion Territoriale des Emplois et des Compétences. Sa dernière phase est d'ailleurs en construction, consistant en la création d'un Comité d'Entreprises local pour les TPE/PME » recontextualise en conclusion, Yannick Diquelou, directeur-adjoint de la MDEF de Sénart.
Contact :
01.64.13.40.18
info@mobi360.fr
Avec TouchMuseum, Bornup propose la visite interactive
Bornup est un acteur connu et reconnu de la création de logiciel pour borne tactile. Elle vient de lancer TouchMuseum, une solution pour créer de l'interaction avec les visiteurs d'un musée ou lieu d'exposition.
Implantée à Fontainebleau depuis 2005, la société Bornup a acquis ses lettres de noblesse dans la création de logiciels pour bornes tactiles avec son « Explorateur de Métiers ». « Cet outil permet de présenter plus de 400 métiers aux jeunes collégiens, lycéens et étudiants grâce à des vidéos et des témoignages de professionnels » explique François Barbier, son fondateur « il est exploité par les missions locales, les Maisons de l'emploi, les Points d'information jeunesse, les Chambres de Commerce et d'Industrie, les mairies et intercommunalités ».
Rapidement Bornup a lancé un nouveau logiciel, « TouchBox », qui permet de créer du contenu sans programmation, pour les bornes multimédia tactiles disponibles dans les lieux publics. « Une première innovation dans les usages, car le logiciel est adaptable à tous les secteurs d'activités : tourisme, vente transport… Et le propriétaire de la borne est autonome dans la réalisation de son programme ! »
Les musées s'intéressent à la solution, mais François Barbier réfléchit à un produit qui leur est dédié. Ce sera « TouchMuseum », lancé en 2015 grâce notamment « à un coup de pouce d'Orange et de Seine-et-Marne Développement ».
Des scenarii uniques pour les musées
« Nous utilisons le principe de l'objet connecté, pour une visite guidée interactive avec des tablettes proposées au public par le musée » avance l'entrepreneur « nous utilisons des « beacons » placés dans les musées, pour une géolocalisation indoor basée sur le bluetooth. Nous proposons ainsi un vidéoguide interactif dont le contenu apparait automatiquement au cours de la visite. Par exemple, lorsqu'un visiteur s'approche d'un objet connecté, un événement se déclenche sur la tablette. La visite du musée révèle ainsi des surprises ! Et le musée reste autonome pour programmer ces interactions »
Le Musée de la Grande Guerre à Meaux, en partenariat avec Orange, a réalisé lui-même son scénario à destination des visiteurs : information, sens de visite, vidéos déclenchées automatiquement sur l'histoire de certains objets... « L'exposition vit ! » glisse François Barbier.
« Qui plus est, le déploiement, la conception et la mise en œuvre de TouchMuseum sont très rapides ». Et le public suit : 86% des visiteurs réclament plus de contenus spécialisés !
Devant le succès meldois, Bornup démarche actuellement les musées et salles d'exposition sur l'ensemble du territoire national.
Contact :
25 bis rue de la Paroisse – 77300 FONTAINEBLEAU
+33 1 64 70 10 33
info@bornup.fr
Sénart Lab Icam : l'innovation s'ouvre au grand public
A travers son fablab, l'Icam Paris-Sénart possède un espace de travail collaboratif dédié à l'innovation, à la créativité et au prototypage. Réservé à ses étudiants, à quelques entreprises partenaires, il ouvre en septembre au grand public !
« Aider tout porteur d'idée à concrétiser celle-ci et devenir ainsi porteur de projet ». Christophe Pennel, enseignant et co-responsable du fablab avec Rémy Ducros, présente l'une des missions principales du Sénart Lab Icam auprès des étudiants de l'école d'ingénieurs, mais également à tout un chacun dès lors qu'il sera accessible.
Il est divisé en deux espaces, le premier de coworking, « pour un travail en équipe, brainstormer, formaliser son idée » et un second de prototypage, « pour réaliser le projet grâce à l'outillage mécanique. : percer, couper, scier, avec aujourd'hui une orientation donnée vers le bois, la menuiserie ».
Pour ce faire, le fablab est équipé de 3 imprimantes 3D - « nous pensons en acheter trois de plus chaque année » –, un outil de découpe laser (grâce à un partenariat avec l' IUT de Sénart), un pôle de prototypage CMS pour réaliser des cartes électroniques et de nombreux outils mécaniques. « Cet été, nous allons recevoir un shopbot, qui permet de découper des planches de grandes dimensions à partir d'un fichier numérique ».
Continuer à investir
L'Icam Paris-Sénart a identifié 4 domaines d'activités pour exploiter son fablab : sport et santé, innovation frugale (low techs), objets connectés et innovation pédagogique.
Les créateurs, TPE/PME-PMI et Grands groupes, peuvent bénéficier d'un accompagnement total, grâce à des informations sur les sciences et techniques, ou d'une simple formation à l'usage des machines.
Dans le cadre de l'« OpenLab » pour le grand public, dès septembre (l'inauguration est prévue en octobre), des créneaux gratuits permettront aux curieux de découvrir le lieu en participant à des projets du fablab ou des projets personnels.
A savoir qu'en 2017, le fablab s'adossera à école de production de l'Icam. Les entreprises pourront profiter des moyens de cette dernière. « Il existera un lien fort entre les deux structures, l'un réalisera le prototypage, l'autre proposera de la pré-série » souligne Christophe Pennel.
Le fablab est un lieu de savoir et de transmission du savoir cosmopolite. Etudiants, chercheurs, développeurs informatiques, créateurs ou simple « Géo Trouvetou » seront en ébullition !
Contact :
Icam Paris-Sénart
34 Points de Vue, 77127 Lieusaint
01 49 31 20 00
