Un cadeau de Noël 
pour les grands

Jetez un coup d'oeil
à nos Suppléments Moteurs 2015


Noël arrive ! L'occasion de revenir sur nos suppléments Moteurs et pourquoi pas vous faire un petit plaisir ! Les petits s'arrachent les voitures et autres véhicules téléguidés et les grands s'arrachent ceux-là . Souriez au Père Noël , qui sait ce qu'il vous amènera cette année...

Black Fin 10

              Le Black Fin 10, un semi-rigide de dix mètres de long tout équipé et propulsé par deux moteurs de 350 CV . Le Black Fin Élégance 10 fait incontestablement partie des plus belles embarcations semi-rigides qui existent. Et ne vous y trompez pas, si le fleuron du fabricant Brunswick Marine est bien bien répertorié dans la catégorie des « semis », il dispose de tout le confort nécessaire à la navigation.  Embarquement immédiat ! C'est une certitude, le Black Fin 10 en impose. Celui-ci est toujours accosté au port de l'Amirauté d'Ajaccio qu'il donne déjà des envies d'évasion maritime.

                                                    Une touche de chic

    Avec ses dix mètres (9,94 exactement) de longueur, le navire ne demande qu'à appareiller pour aller fendre la Méditerranée. Une fois à bord, l'accueil est tout de suite confortable et charmant. Les housses couleur champagne ajoutent une touche de chic au blanc immaculé des flotteurs et de la cabine de pilotage.

    Avant de larguer les amarres, il est aisé de déposer ses affaires personnelles dans les nombreux coffres de rangements dont dispose le bateau. Puis, l'heure du départ est venue. Une légère impulsion sur les deux clés (une pour chaque moteur) font tout juste vrombir les deux Mercury Verado de 350 CV chacun. La puissance est là mais elle est pour le moment silencieuse.

Le poste de pilotage possède tous les instruments de navigation modernes. Un grand écran diffuse notamment en temps réel la consommation, la vitesse, l'autonomie mais aussi toutes les coordonnées GPS. Puis, au dessus de la commande de gaz sont ancrés un joystick et un panel électronique propres aux moteurs Mercury. 

    Le joystick permet notamment de déplacer le bateau en parallèle (particulièrement pratique pour accoster). Quant au panel électronique, il peut fixer un cap et basculer en pilotage automatique ou même stationner le Black Fin 10, tout ça grâce aux coordonnées GPS.

Une fois sorti du port, on se rend rapidement compte des capacités de ce semi-rigide. Il lui faut tout juste 7 secondes pour déjauger et la carène se montre très efficace par une mer relativement peu formée.

                                                    Rapide et confortable

      Les deux moteurs ouvrent rapidement de belles perspectives et offrent leur pleine puissance sans rétention. Au cours de ce test, nous avons atteint sans grande difficulté les 55 nœuds (un peu plus de 100 km/h). Évidemment, à cette vitesse-là, il faut se cramponner ! Néanmoins, la banquette arrière arrondie offre un confort extraordinaire, même à plein régime.

     D'ailleurs, en terme de confort, le Black Fin 10 n'a rien à envier à certaines coques. Il peut embarquer jusqu'à 20 personnes à bord. Les larges bains de soleil à l'avant et la grande banquette arrière sont très accueillants et très confortables. Il dispose aussi d'une véritable cabine (sous le poste de pilotage) qui recouvre des toilettes chimiques mais également d'une dînette pratique à l'arrière (avec lavabo et feu cuiseur), d'un réfrigérateur ainsi que d'une douchette d'eau douce. Bref, tout le nécessaire pour jeter l'ancre dans une crique insulaire et profiter pleinement du coucher de soleil.

     Malheureusement, il est déjà l'heure de rentrer au port. L'occasion de tester une dernière fois la tenue de ce grand semi-rigide dans la baie d'Ajaccio. C'est incontestable, le Black Fin 10 a du couple et de la reprise. 

Ces 700 CV ronronnent parfaitement sous la poignée de gaz. « Ils ne demandent que ça », confirme Pascal Baroud, responsable technique chez Mercury. « Ce sont des moteurs qui ont besoin d'être poussés », ajoute-t-il.

      Il est donc hors de question de se gêner avant de rejoindre l'Amirauté. Encore une fois, malgré une vitesse assez élevée, le bateau accroche parfaitement, presque sans interrompre la quiétude des passagers.

     En conclusion, il y a peu de choses à reprocher à ce Black Fin 10... Peut-être une seule en définitive : son prix ! En effet, il vous faudra débourser un peu plus de 179 000 euros (moteurs compris) pour acquérir ce géant des semi-rigides en version toute équipée. C'est là le prix du prestige et de la puissance réunis.

FICHE TECHNIQUE:

Longueur : 9,94 m;Largeur : 3,56m;Poids Coque : 2500 kg;Puissance Max : 700 CV;Vitesse Max : 56 nœuds;Nombre de compartiments : 6;Capacité d'accueil : 20 personnes;Capacité carburant : 560 L;Consommation : 30 L/h à 20 nœuds de moyenne;Prix de la version testée : 179 500 E 

(disponible chez Marine Diffusion-Porticcio).

LA MOTO GUZZI V7 II

             Cette moto de type néo-rétro s'inscrit parfaitement dans le style vintage qui progresse sans cesse dans les meilleures ventes du secteur du deux-rouesLes temps changent et les habitudes des usagers de la route aussi.
Les modes de consommation des motocyclistes ne sont plus les mêmes qu'il y a quelques années en arrière.
Il est d'ailleurs inutile de remonter il y a très longtemps pour voir une évolution importante des goûts de ces derniers. 

La multiplication des contrôles de vitesse ont eu raison, à la l'usure, des puissantes motos sportives. En revanche, ces changements de comportement ont fait le bonheur des scooters de grosse cylindrées mais aussi des engins d'un genre nouveau ou plutôt ancien !

 En effet, si le phénomène des « Youngtimers » a explosé du côté des voitures avec des modèles des années 90 en plein boum, chez les conducteurs de deux-roues, c'est le néo-rétro qui est en pleine expansion.
Son concept est simple : prenez un modèle de moto des années 70 ou 80 et remettez-le au goût du jour. 

C'est tout le paradoxe de notre génération qui cherche sans arrêt à s'inspirer du passé pour créer de nouvelles choses. Pour cet essai vintage nous avons donc choisi la Moto Guzzi V7 II. 

Un engin de 750 cc qui est est décliné en trois versions par le constructeur italien : Stone, Racer et Special. C'est ce dernier modèle que nous avons testé pour vous.

                                                   Un vrai look rétro

      Dès le premier abord, on a l'impression de retourner vingt-cinq ou trente ans en arrière.
Même si on est en 2015, cette nouvelle V7 a vraiment la gueule de la moto que pouvait avoir votre père ou votre grand frère, selon votre âge, il y a plusieurs décennies. Elle semble tout droit sortie d'un film avec Jean-Paul Belmondo comme dans « Peur sur la ville » (même si c'était une Kawasaki 900).
Ce qui saute aux yeux en regardant cette Moto Guzzi, c'est donc son look. Son gros phare rond et son moteur bicylindre la font se démarquer des autres modèles actuels. La présence de nombreux chromes n'est pas pour nous déplaire, cela lui donne un éclat tout à fait agréable au niveau esthétique.

      Sa selle, qui culmine à seulement 79 centimètres (ce qui est très confortable pour les pilotes de taille moyenne) vous lance rapidement un véritable appel. 

      Elle vous donne envie de vêtir votre plus vieux cuir et de donner un quart de tour de clé pour faire vrombir le moteur de cette machine. 
Mais avant d'entendre la sonorité du V-twin, on s'aperçoit d'abord que le compteur de cette Moto Guzzi laisse apparaître plusieurs fonctionnalités dont la plupart n'existaient évidemment pas dans les années 70.
En effet, cette version Special de 2015 est notamment dotée de l'ABS et de l'anti-patinage qui sont de série. Le double compteur orné de l'aigle, emblème de la marque italienne, offre une belle visibilité sur deux globes éclairés qui vous renseignent sur le compte-tours et la vitesse mais aussi sur l'heure et la température ambiante.

À présent, il est temps de démarrer.
 Ne cherchez pas le kick, je vous rappelle qu'on est en 2015. Mais si le start est automatique, le son, lui, est d'époque.
La belle italienne laisse entendre un ronronnement rauque très excitant à la sortie de ses deux échappements.

     Au guidon, les sensations sont rapidement apprivoisées. La moto est légère et possède un rayon de braquage assez large ce qui n'est pas négligeable en ville et plus particulièrement dans les embouteillages. À la sortie du trafic, il est temps d'exploiter un peu plus les 48 CV de cette V7.

La boîte de six rapports est assez souple, elle ne donne aucun à coup lors des changements même si, en revanche, vous mettrez sans doute un certain temps à retrouver le point mort lorsque vous déciderez de vous arrêter.

                                            Du plaisir à petit prix

         Au-delà de ça, cette Moto Guzzi est vraiment agréable à piloter. C'est une moto qui offre un réel confort de conduite, idéal pour promener sur des petites routes. Inutile ici de chercher la performance, vous ne trouverez pas votre compte. La Guzzi est avant tout une moto plaisir au guidon de laquelle on a le sourire, on se laisse aller, on profite quoi !

Sa position de conduite et sa selle moelleuse permettent d'avaler les kilomètres sans s'en rendre compte.
Derrière, le passager disposera d'une place plus que correcte et pourra même profiter de poignées chromées placées juste sous la selle pour appréhender parfaitement la route. Concernant la sécurité, il faut souligner la qualité du freinage qui est vraiment très efficace.

       Le seul bémol de ce test concerne la suspension arrière qui est un peu trop dure.
Essayée sur les routes sinueuses de Capo di Feno, dans la région ajaccienne, la Guzzi s'est parfois montrée trop ferme.
Mais à part cela, la belle Italienne saura sans doute combler plus d'un motard. D'autant que son prix (un peu plus de 9000 € clé en main) en fait l'un des modèles en vogue les plus attractifs du marché. 

Puis, c'est bien connu : la mode est un éternel recommencement.

La fiche technique :

Cylindrée : 744 cm3; Puissance maxi : 35 Kw (48 ch) à 6250 tr/min; Longueur:2,20 m; Poids : 190 kg (à vide); Capacité carburant : 22 L; Consommation moyenne : 6,5 L/100; Refroidissement : air; Prix de la version testée : 9 246 €; 
Disponible chez Passion 2 roues-Ajaccio.

Le Capelli Tempest 800

Le dernier modèle 2015 de la marque italienne est un semi-rigide de huit mètres de long propulsé par un moteur de 300 CV. 

Les températures grimpent en flèche en cette saison estivale et l'appel de la grande bleue se fait de plus en plus pressant. Pour ce deuxième essai de l'été, nous n'avons pas pu résister à l'idée de vous faire partager un nouveau test sur la Méditerranée. Cette fois-ci, c'est un Capelli Tempest 800 qui nous attendait dans le golfe du Valinco. 

       Amarré à l'un des quais du port de Propriano, ce semi-rigide de huit mètres de long (7,91 exactement) flatte immédiatement par sa forme à la fois racée et chaleureuse. À peine monté à bord qu'on se sent déjà très à l'aise. La large banquette arrière et l'immense bain de soleil avant sont très accueillants et invitent inévitablement à la plaisance et à la balade en mer.

Équipé d'un seul moteur Yamaha de 300 CV, le navire est parfaitement équilibré et sa mise en route se fait d'un seul quart de tour de clé. Après avoir largué les amarres, il est temps de quitter le port de Propriano pour rejoindre le golfe.

Malgré l'absence de direction assistée, les commandes sont assez maniables et le large poste de pilotage offre de nombreuses options. 

Il y a évidemment toutes les manettes consacrées à la sécurité et à l'éclairage mais aussi celles qui commandent la douchette d'eau douce située à l'arrière ou la mise en fonction du réfrigérateur. 

     Juste au dessus du volant, un grand écran tactile Garmin indique avec une très grande précision les cartes GPS en 3D sur lesquelles il est notamment possible de zoomer d'un simple claquement de doigts (comme sur un smarthphone).

                                           Pas d'effet de cabrage

Il est temps désormais de mettre les voiles ou plutôt les gaz afin de tester le comportement de ce semi-rigide dont le davier en polyester laisse apparaître une proue à la fois féroce et conventionnelle.

   Le Tempest 800 offre une qualité de navigation assez agréable dès les premiers miles. La large visière en plexiglas du poste de pilotage offre tout d'abord un niveau de confort tout à fait étonnant.

 À l'abri du vent et des embruns, il est ainsi plus aisé de ressentir le comportement du navire. Et le moins que l'on puisse dire est que celui-ci est tout à fait remarquable ! 

     En effet, malgré une accélération assez forte à la sortie de Propriano, le Tempest 800 ne se cabre pas. Il déjauge rapidement mais sans brutalité. Cela est notamment dû à sa carène auto portante qui reçoit le V6 4,2 L de 300 CV. La stabilité de l'unité est tout à fait saisissante même lorsque la vitesse au cours de ce test atteint les 41 nœuds (plus de 75 km/h). 

Le semi-rigide aborde les virages avec tout autant de facilité. Il accroche parfaitement en virant presque à plat et en offrant un rayon de braquage plus qu'honorable. Lors d'une pause, il est opportun de faire le point sur les aménagements intérieurs du bateau. Le mot qui convient d'ailleurs sans doute le mieux à son habitabilité est : flexibilité. 

       En effet, les bains de soleil et rangements sont amovibles à l'avant comme à l'arrière. La table peut notamment passer de la banquette arrière en arc de cercle au bain de soleil avant sans difficulté. La large cale arrière permet aussi d'y ranger toutes les affaires des passagers et notamment des skis ou encore un wake-board. Derrière le poste de pilotage se trouve également une petite kitchenette avec une arrivée d'eau douce tandis que le réfrigérateur est logé sous le fauteuil du conducteur. Enfin, une petite cabine pourvue d'un WC chimique est située sous le poste de commandes.

                                              Le parfait compromis   

      Bref, le Tempest 800 est équipé de tout le confort nécessaire à la plaisance. La large banquette arrière est réellement confortable en croisière tandis que les bains de soleil à l'avant augmentent fortement la capacité d'accueil. Seul petit bémol : il est difficile de faire totalement le tour du poste de pilotage sans devoir enjamber les matelas. 

 Mais à part cela, le dernier né de Capelli offre de larges possibilités aux plaisanciers. Son réservoir de 300 litres permet une belle autonomie grâce notamment à une consommation raisonnable de 28 L/H à 20 nœuds de moyenne. Le constructeur italien mise beaucoup sur cette nouveauté 2015 et le chargé de clientèle de Valinco Marine, Laurent Arneaud, aussi : « C'est le compromis parfait pour la Corse. Le Tempest 800 est idéal pour la navigation et la plaisance. Il n'est pas trop grand et offre tout le confort nécessaire. »

       L'heure est déjà venue de rentrer au port de Propriano et en même temps de tenter de dresser un bilan de cet essai. Force est de constater que celui-ci est plutôt bon et sans véritables fausses notes. Le comportement est sans aucun doute l'un des grands points forts de l'embarcation qui est par ailleurs séduisante et peut être dotée de nombreuses options. 

La version testée était même équipée d'une grosse sono afin d'affronter les flots en musique. Pour vous faire ce plaisir, vous devrez tout de même débourser 115 000 euros (moteur compris). Mais même à ce prix-là, le Tempest 800 reste un très bon choix.

La fiche technique :

Longueur : 7,91 m ; Largeur : 3,02m ; Poids Coque : 1500 kg; Puissance Max : 300 CV ; Vitesse Max : 48 nœuds ; Nombre de compartiments : 6; Capacité d'accueil : 18 personnes; Capacité carburant : 300 L; Consommation : 28 L/h à 20 nœuds de moyenne; Prix de la version testée : 115 000 E 
(disponible chez Valinco Marine-Propriano).

YAMAHA FX CRUISER SVHO

    Les beaux jours s’éloignent petit à petit mais la mer, elle, reste encore tout à fait agréable. L’occasion était donc idéale en ce début du mois de septembre pour effectuer un test complet d’une des dernières nouveautés de la collection Yamaha 2015. 

Le FX Cruiser SVHO est le dernier né de la marque en termes de scooter des mers. Ce jet de 1800 cm3 est sans doute l’un des plus prestigieux « trois places » existant sur le marché actuellement. Tout d’abord parce qu’il possède tout le confort nécessaire à la navigation. En premier lieu, en ce qui concerne les compartiments de rangement (plus de 125 L). En effet, celui-ci a trois coffres distincts de différentes tailles. 

     Le plus grand se trouve à l’avant dans lequel l’on peut stocker du matériel comme les bouts, des gilets de sauvetage supplémentaires mais aussi tout ce qui ne craint pas l’eau car celui-ci n’est pas étanche. Le plus petit rangement est positionné sous le guidon. C’est généralement ici que l’on peut y déposer les papiers du scooter ou un Smartphone dans une pochette étanche. Puis, un dernier coffre se trouve à l’arrière de la machine, sous le siège.

Les instruments de navigation profitent également des dernières technologies en vigueur comme le « cruise assist » ou le « no wake mode », des options qui permettent de réguler la vitesse dans les zones où celle-ci doit être réduite.

                                       Une gâchette de « freinage »

      Au compteur, plusieurs témoins permettent au pilote d’accéder, en temps réel, à diverses informations comme la consommation, l’inclinaison de l’assiette et bien sûr la vitesse ainsi que le régime du moteur. Mais la grande nouveauté de ce SVHO 2015, c’est la disparition du levier sur le flanc droit de la machine qui permettait de passer de la marche avant au point mort puis à la marche arrière.

      Ce levier a tout simplement été remplacé par le tout nouveau système « Ride ». Un procédé qui laisse apparaître une seconde gâchette sur le guidon, accolée à la poignée de gauche. Cette deuxième manette, identique à celle des gaz, offre deux fonctions : la marche arrière et le freinage. En effet, en actionnant cette gâchette lors de la navigation, le scooter freinera avec plus ou moins de puissance. Ici, il est plutôt question de décélération.

Ainsi, lorsque vous aurez atteint une vitesse de croisière (même assez élevée), une pression maintenue sur cette poignée, tout en lâchant l’accélérateur, fera ralentir la machine sur quelques mètres avant de la stopper totalement.

Il faut reconnaître que cette option est assez efficace même s’il ne faut pas l’assimiler à un frein comme on pourrait en trouver sur une moto.
Néanmoins, il faut admettre que Yamaha a plutôt bien réussi son coup car ce système est assez efficace. Une fois à l’arrêt, la manette permet donc également de reculer.

                                          Plaisir à hautes performances

En ce qui concerne la navigation, le FX Cruiser SVHO est réellement agréable. Grâce à son réservoir de 70 L, il vous promet de belles heures sur l’eau et une autonomie de près de 200 km. L’assise est confortable et côté performances, la machine sait répondre aux attentes du pilote si celui-ci décide d’affronter les vagues à grande vitesse. 

      Au cours de ce test, nous avons pu atteindre une vitesse maximum de 63 nœuds (un peu plus de 116 km/h). Sur l’eau, la tenue de l’embarcation est exemplaire même s’il vous faudra « des bras » pour lui tenir tête à certains moments. En effet, ce modèle pèse près de 380 kg à vide ! Autant dire que si vous décidez d’accélérer, attendez-vous à du sport… 

Néanmoins, il y a peu de remarques à faire sur le porte-étendard des WaveRunner, celui-ci a globalement répondu à toutes les attentes au cours de cet essai. Finalement, peut-être que seul son prix pourra vous freiner totalement : près de 18 000 euros.

La fiche technique :

Cylindrée : 1812 cm3;Longueur : 3,56 m;Largeur : 1,23 m; Poids : 379 kg (à vide); Capacité d'accueil : 3 personnes; Capacité carburant : 70 L; Prix de la version testée : 18 950 E; 

Disponible chez Espace Aicardi-Alata

                                 Ford Mustang

       Quand on évoque la Mustang, c'est la scène d’un film qui vient en premier à l’esprit. Celle de l’interminable mais non moins excitante course-poursuite du film « Bullit ». Un long métrage qui date de 1968 au cours duquel Steve McQueen conduit ce fameux bolide américain de couleur verte. Pourtant, la première édition de cheval fougueux est sortie quatre ans plus tôt, en 1964. Depuis, Ford a régulièrement remis au goût du jour le modèle Mustang jusqu’à celui de cette année 2015. 

C’est la sixième version de ce mythe qui, même s’il s’est modernisé au fil des ans, a gardé l’essence même de ce qui attire ses inconditionnels. Ainsi, le dernier millésime de cette voiture offre toujours une ligne racée et surtout un moteur dont le son est facilement identifiable.

Il existe deux motorisations pour cette édition 2015. Pour l’Europe, Ford mise notamment sur un moteur Ecoboost de 320 chevaux. Ce dernier équipe d’ailleurs déjà d’autres modèles de la marque. Mais le constructeur américain ne pouvait pas priver ses clients européens du fameux V8 qui a construit la légende de la Mustang aux Etats-Unis depuis cinq décennies.

La version la plus musclée présente donc une motorisation 5 litres qui développe 418 CV. C’est justement celle-ci que nous avons pu tester durant toute une après-midi sur les routes insulaires.

     Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Mustang impressionne dès le premier coup d’œil. Longue de près de cinq mètres (4,78 m), elle en impose ! Sa calandre et ses phares forment un visage assez agressif de la bête. A l’arrière, on retrouve les trois lignes de feux qui étaient déjà

présentes dans les années soixante et qui caractérisent la belle Américaine.

                                              Une sonorité unique

      Cette version 2015 dispose évidemment de toutes les évolutions technologiques de Ford. Ainsi, le système KeyFree vous ouvre les portes du bolide sans même sortir la clé de votre poche. A l’intérieur, la nouvelle Mustang offre quatre vraies places même si, à l’arrière, il ne faut pas être trop grand ou trop exigeant au niveau du confort. Mais c’est l’appel du poste de pilotage qui est le plus fort. Installé sur de véritables sièges baquets Recaro, les commandes sont recentrées sur le conducteur et s’illuminent après une légère pression sur le bouton « Star ». 

Au-delà de tous les instruments de bord comme la navigation GPS, les systèmes Bluetooth et Audio ou la caméra de recul (très efficace pour garer un véhicule aussi long), la Mustang propose également quatre modes de conduite. Ainsi, vous aurez le choix entre les modes normal, Sport +, piste ou routes humides et enneigées.

         Ce modèle dispose aussi de fonctions plus « américaines » comme le launch-control (pour un départ-arrêté canon qui vous fera passer de 0 à 100 Km/h en moins de 5 secondes) ou la line-lock.
 Cette dernière option bloque littéralement les roues avant afin de vous permettre de faire un burnout et de faire fumer vos pneus plus facilement ! Pas vraiment utile à moins que vous vouliez vous donner en spectacle…

Après avoir fait un tour d’horizon du tableau de bord, il est temps de démarrer ce fameux V8. Autant dire tout de suite que la magie opère dès les premières secondes. Les huit cylindres de l’Américaine ronronnent une symphonie que seuls les constructeurs du pays de l’Oncle Sam savent produire.

       Puis, il est temps d’enclencher le levier de cette boite à six rapports pour savoir ce que cette Mustang a dans le ventre. Et pour cela, pas besoin d’aller dans les rues de San Francisco.
 Testé sur les routes sinueuses de la rive sud d’Ajaccio, ce dernier modèle s’est montré plutôt à l’aise. Malgré sa longueur et son poids (près de 2 tonnes), le cheval fougueux a affiché une belle tenue de route et surtout une reprise assez bluffante. 

Il est certain qu’avec plus de 400 chevaux sous le capot, la Ford a du répondant. Son V8 GT répond au doigt et à l’œil au moindre de vos désirs. Puis, pour stopper ses ardeurs, Ford a monté un système de freinage largement efficace.

                                                 Une virilité légendaire

     Au volant, la conduite est virile, sportive et même parfois agressive. La Mustang prouve qu’elle ne débarque pas en Europe pour amuser la galerie. C’est une vraie voiture de mec ! Même si madame appréciera sans doute les puissantes accélérations.

      Au final, la machine est fidèle à elle-même et à son mythe. Elle est rugissante, prête à bondir. L’essai a été globalement positif même si on sent qu’elle a davantage été habituée aux longues lignes droites et courbes qui jalonnent les Etats-Unis plutôt qu’aux routes étroites qui traversent la Corse de part en part.
Néanmoins, elle sait également se faire plus douce notamment si l’on enclenche le mode confort de la direction.

Pour finir, côté consommation la GT est plutôt gourmande puisqu’elle affiche une moyenne de 13,5 l/100 km. Quant à son tarif, il vous faudra débourser près de 50 000 €. Le prix du rêve américain.

Fiche technique;

Cylindrée : 4951 cm3;Longueur : 4,78 m;Largeur : 1,91 m;Poids : 1720 kg (à vide);Vitesse maxi : 250 km/h;Capacité d'accueil : 4 personnes;Capacité carburant : 61 L;Coffre : 408 L;Prix de la version testée : environ 55 000 €;

Disponible chez Ford BC automobiles-Ajaccio.

BMW X1

      La première version du X1 avait remporté un succès plus qu'honorable puisque BMW avait vendu près de 700 000 exemplaires de ce modèle à travers le monde. Néanmoins, avec la forte concurrence des autres marques et notamment de l’Audi Q3 ou du Mercedes GLA, le constructeur allemand se devait de remettre un coup de collier afin de se démarquer des autres. C’est ainsi qu’est né la deuxième génération du X1. 

     Un SUV qui se décline en plusieurs modèles et différentes motorisations. Pour ce test réalisé non loin du col de San Bastiano, dans la région ajaccienne, nous avons pu prendre le volant du modèle Sport xDrive20d, équipé d’un moteur diesel de 190 ch.
Avant de pénétrer à l’intérieur du véhicule, on s’aperçoit d’abord des nombreuses modifications esthétiques qu’a subi ce X1.                                    

                                                  Une belle gueule

     En effet, les lignes sont plus courbées, moins carrées que sur la première version. Cela donne à ce nouveau modèle un visage bien plus harmonieux. Cette transformation visuelle est notamment due aux doubles naseaux qui forment la calandre de cette BMW.
Celle-ci est fondue dans un capot qui a été raccourci mais surélevé comme l’ensemble du châssis. Les doubles feux LED offrent également un effet davantage coordonné avec le reste du véhicule.

Sur la face arrière, on retrouve les feux en « L », typiques de BMW, sans oublier les deux sorties d’échappements qui donnent un côté plus musclé à ce SUV.

Ce X1 2015 est pourvu des dernières technologies électriques et électroniques. Ainsi, le système d’ouverture des portes sans actionner la clé vous permet de pénétrer à l’intérieur de la voiture en toute liberté. Un sentiment qui se prolonge également du côté du coffre avec le « smart openner ». 

     Ainsi, vous pourrez déclencher l’ouverture du hayon grâce à un bref passage de votre pied sous le pare-choc arrière. Une facilité identique pour la fermeture de celui-ci. Le coffre offre par ailleurs une capacité de 505 l qui passe à 1550 l lorsque l’on rabat les banquettes arrières.

Mais il est temps de découvrir l’habitacle de cet X1. Comme à son habitude, BMW a fait preuve d’élégance et de sobriété. Les sièges ont été soigneusement étudiés pour votre plus grand confort et c’est plutôt réussi.
L’assise est très agréable et la position surélevée offre un champ de vision très large. Les places arrières ne sont pas oubliées. Les passagers peuvent jouir d’un espace très confortable et les liserés lumineux dans l’intérieur des portières leur prouvent qu’ils sont également conviés au voyage.

                                    Confort et progrès dans l’habitacle

     Au volant, le poste de commandes est complet. Le large écran central (en option), contient toutes les nouvelles technologies d’un véhicule moderne comme le GPS, le bluetooth, la caméra de recul et une station média. Le X1 est également doté des systèmes d’aide à la conduite comme le contrôle de vitesse et l’avertisseur du risque de collision sans oublier l’affichage tête haute. Ce dernier élément est d’ailleurs très pratique. 

       Il permet d’afficher votre vitesse et la limitation en vigueur sur le pare-brise, cela empêche le conducteur d’avoir à quitter la route du regard pour vérifier sa vitesse sur son compteur. Parlons du compteur justement, c’est peut-être la seule fausse note au niveau du nouvel habillage de cette BMW.
En effet, les deux cadrans orange austères n’ont pas vraiment leur place dans cet habitacle moderne. Les designers allemands auraient pu faire mieux de ce côté-là.

     Passons maintenant à la conduite. Une seule pression sur le bouton « start » démarre le moteur Twin Power Turbo. Ce 4 cylindres diesel ronronne gentiment à l’arrêt mais peut se montrer très réactif à votre demande. La boîte automatique à double embrayage de 8 rapports est assez facile à prendre en main.
Cette dernière offre également un mode séquentiel au levier. Sur les petites routes de Pevani, il faut avouer que ce SUV de 4,4 mètres s’est plutôt bien comporté. 

Ses trois modes de conduites (Eco, Comfort et Sport) répondent bien aux attentes du conducteur. Les 190 ch de la version essayée étaient tout à fait suffisants pour arpenter les pentes de l’ouest de l’île, que ce soit sur l’asphalte ou sur la terre. Le sentiment de sécurité prédomine largement à l’intérieur.

Finalement, ce X1 parait désormais réellement mieux armé pour affronter ses concurrents du marché. Reste à savoir si son prix (à partir de 32 000 € pour la version essence de 136 ch), saura faire pencher la balance en sa faveur.

Fiche technique:

Cylindrée : 1998 cm3;Longueur : 4,44 m;Largeur : 2 m;Hauteur : 1,6 m;Poids : 1615 kg (à vide);Vitesse maxi : 223 km/h;Capacité d'accueil : 5 personnes;Capacité carburant : 61 l;Coffre : 505 l;Consommation moyenne en cycle mixte : 6,3l/100;Prix de la version testée : 46 950 €;

Disponible chez BMW Bernardini-Ajaccio.