Franck Fougère : Le Corse qui présente son monde au Nikon film festival 

Deux années de tournage, neuf pays à travers le monde, pour un peu moins de deux minutes d'images sublimes, exotiques, qui invitent au voyage. Telle est la réalisation de Franck Fougère pour la septième édition du Nikon film festival, sur le thème "Je suis une rencontre". Une vidéo disponible ici et que les internautes sont invités à soutenir jusqu'à la victoire finale.


Ce festival connaît un succès grandissant depuis ses débuts. Et le jury est renommé. 

Cédric Klapisch le président, réalisateur entre autres du Péril jeune ou encore de L'auberge espagnol est bien entouré : Lisa Azuelos (Lol),  Kyan Khojandi (Bref), Pascal Faure (responsable des programmes courts sur Canal +) pour ne citer qu'eux, font partie de l'aventure. 

Objectif : le Festival International du Court-métrage de Clermont-Ferrand

Eux désigneront le Grand Prix du Jury parmi une sélection de cinquante films qui sera annoncée le 25 janvier prochain. Et cette présélection aura l'honneur d'être diffusée lors du Festival International du Court-métrage de Clermont-Ferrand qui se déroulera du 3 au 11 février 2017. 


Mais d'autres prix sont en jeu : un Prix de la Mise en Scène, un Prix des Ecoles, un Prix Canal Plus, un Prix des Médias et un Prix 360°. Surtout, le Prix du public reste un enjeu majeur : En effet, le Nikon Festival Film fonctionne sur un système de votes de la part des internautes. 

Je suis une rencontre avec ma planète, le court-métrage de Franck Fougère fait, en novembre, partie des vingts films les plus soutenus sur le web. 

"Faire un film en moins de 140 secondes est un super exercice", explique le président Cédric Klapisch, qui se souvient avoir commencé par des courts-métrages avant de devenir un habitué du cinéma. 

"Le court métrage, c'est apprendre à être réalisateur", ajoute-t-il. 

La Corse, et ailleurs

Des conseils disséminés qu'a sûrement entendu Franck Fougère. 

"Au-delà évidemment de l'espoir de remporter un quelconque prix, je vois surtout l'occasion de montrer et d'insérer le Bleu de notre Planète au sein d'un grand festival dédié au cinéma plus qu'au documentaire", avance le réalisateur corse de 36 ans. 

La planète, sa rencontre, est un thème qu'il tient chevillé au corps. D'ailleurs, en deux minutes, le réalisateur nous prend la main et, d'un coup de baguette magique, ou d'un clin d'oeil, nous emmène faire le tour du monde : Péninsule du Yucatan, Cozumel, Belize, Guadalupe dans le Pacific, Saint Eustache en mer des Caraïbes, Maldives, Bali, triangle de corail en Mer de Banda, et bien évidemment la Corse. 

"Il m'a été difficile de sélectionner seulement deux minutes, il y a tellement de belles choses !", confie-t-il. 


Il ajoute : "Le fait de rencontrer des personnes de cultures différentes, d'autres façons de vivre, d'autre façons de penser, immergé dans leur quotidien, à vraiment changé ma perception de la vie et m'aide beaucoup à relativiser. J'ai eu la chance de côtoyer cette vie sauvage, celle qui est difficilement accessible, mais bien présente, celle aussi qui est en danger et qu'il faut protéger."

Des projets en cours

Et le Nikon film festival n'est jamais une fin en soi. 

Franck Fougère est actuellement en cours de réalisation d'une série de court-métrage pour National Geographic Channel, son principe est de proposer une sorte d'alchimie entre l'images, la musique et les sons d'ambiances.

Aujourd'hui, les commentaires sur Je suis une rencontre avec ma Planète sont dithyrambiques. 

Les internautes unanimes

Les internautes ne se lassent pas de ces images éclatantes, de ces brèves mais intenses rencontres autour du globe. "Signature cinématographique originale, qualité d'image extraordinaire, dans des conditions j'imagine très compliquées, un excellent choix musical, un montage rythmé et efficace. Nous sommes loin des standards et ça fait enfin du bien", admire par exemple une commentatrice. 

D'autres apprécient particulièrement la mise en avant de la vie sous-marine, trop rare à leur goût. 

En choisissant de rencontrer la planète, Franck Fougère a su s'éloigner, effectivement, des standards, de la facilité qui consistait à retranscrire une rencontre entre des personnes, celle qu'on entend habituellement.

Réaliser n'est pas un coup d'essai pour cet homme qui se partage entre Marseille et Pietrosella. La preuve avec son site de vidéos, bien nommé Follow me production. À suivre jusqu'à la victoire ?